Les sous-vivants / Johan Heliot

Nouvelle chronique sur un auteur sur lequel je fonde beaucoup d’espoir.

Titre : Les sous-vivants
Auteur : Johan Heliot
Édition : Seuil
Nombre de pages : 319
Genre : Science-fiction / Dystopie

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Résumé

L’humanité, devenue stérile, a presque disparu de la surface de la Terre. Dans un Paris en ruines envahi par la forêt, de petites tribus survivent tant bien que mal. Le jour, leurs membres doivent affronter une chaleur étouffante ; la nuit, un ennemi plus implacable encore : les ferhoms, étranges robots qui enlèvent les adultes et les emportent vers une mystérieuse destination. Comment naissent les enfants qui peuplent les tribus ? Personne ne le sait…
Quand son père est à son tour capturé, Soria part à sa recherche avec son meilleur ami. Ensemble, ils découvriront un peuple caché dans les entrailles de la Terre, les Purs, et l’incroyable secret de leurs origines.

Mon avis

On suit l’histoire de deux personnages, Tigdal et Soria, l’un faisant partie des Purs, une tribu d’hommes totalement aseptisés vivant dans des tunnels sous ce qu’il reste du monde, l’autre étant une soeur d’âme d’Ilésite. Ce qui franchement ne me dit absolument pas ce qu’elle est. Bref, elle, elle vit à la surface dans un monde brûlé par le soleil, où les tribus se partagent Paris. La seine s’appelle maintenant Pue-la-Boue, la tour Eiffel, Haute-pointe, et je crois qu’une des tribus habitent le Louvre. Le roman est bourré de références parisienne, que personnellement, en tant que petit Suisse, je n’ai pas forcément compris.

Pour en venir au coeur du sujet, c’est une dystopie. J’aime bien ce genre tant que le roman innove un peu de ses prédécesseurs. Ici, pas de factions, ni de jeux de la faim, juste des peuples, chacun spécialisé dans un domaine artisanale, qui tentent de survivre.

Le problème de ces tribus, c’est qu’elles ne peuvent pas sortir le jour à cause du soleil, ni la nuit à cause des Ferhoms, des créatures d’enfer qui enlèvent les hommes. Et c’est quand un des membres de la tribu de Notaudom disparait, que les tunnels et la surface se confrontent.

C’est bien écrit, j’ai accroché au style d’Héliot, par contre, je n’ai pas tout compris. Certains objets sont plutôt mal décrits et demandent aux lecteurs de faire preuve de déduction, parfois trop, pour comprendre ce que c’est. Hors de ça, le roman est plaisant, on alterne entre les points de vue de Tigdal et Soria (avec en bonus de temps en temps un « racontar de Selim » chose qu’il faut découvrir pour bien apprécier). Le lecteur n’est pas trop déboussolé malgré le choc entre les deux mondes.

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Jj

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