Flocons d’amour – John Green / Maureen Johnson/ Lauren Miracle

Hello à tous et bienvenue dans cette petite chronique fraicheur !

Titre : Flocons d’amour
Auteurs : John Green / Maureen Johnson / Lauren Myracle
Édition : Hachette
Nombre de pages : 352
Genre : Romance / « Film de Noël »

Une phrase au hasard

Il a du percevoir mon désespoir. Il faut dire que je m’étais mise à me taper le front contre la table.

Résumé

Un noël très enneigé, un train immobilisé par la tempête, et une  » Maison de la gaufre  » comme unique refuge… Entre rencontres amicales et amoureuses, rires et larmes, des adolescents découvrent et dévoilent leurs sentiments.

Mon avis

Mon dieu. Ce n’est pas un bon blasphème pour information !

Je vais parler de chacune des nouvelles dans l’ordre :

La première est de Maureen Johnson et raconte l’histoire de Jubilé, qui semble faire toute une histoire à part de son prénom qu’elle trouve abominable (Vous connaissez une fille qui s’appelle Clitorine ? Non ? Moi oui, elle, je pourrais comprendre qu’elle râle). Bref, Jubilé est heureuse d’aller au buffet suédois au nom imprononçable de son petit copain parfait, quand elle apprend que ses parents sont en prison…

Le début de l’histoire m’a surpris. Je l’ai même trouvé amusant. Ensuite, on entre dans une série d’archétypes avec des pom-pom girls très… enfin bref. Elle s’appelle presque toutes Madison, sont presque toutes blondes. Bref, le cliché de la pom-pom girl. Enfin bref, il faut que vous découvriez l’histoire, mais malgré l’écriture pas trop mal, l’histoire me laisse un peu sur les fesses, la fin est prévisible, et certains personnages, surtout un, m’a légèrement choqué dans ses propos qui ont pourtant l’air tout à fait innocent…

Seconde histoire :

Pour moi, John Green fait la déco dans ce roman, sa nouvelle est courte et lance un schéma typique de ses histoires habituels, je cite :

3 personnages clés :

  • Le narrateur et/ou personnage principal, mélancolique à tire d’aile et en oblique (1)
  • Un personnage de type « meilleur ami » ou « mysterious people » de sexe opposé,que le personnage finira par embrasser dans presque tous les cas et qui devient un cliché à force d’essayer de ne pas en être un (2)
  • La minorité de même sexe que le personnage principal et qui a un côté petit rigolo (3)

Ce schéma fonctionne pour beaucoup trop de romans de John Green à mon goût.

Nos étoiles contraires :

(1) Hazel Grace
(2) Augustus Waters
(3) Isaac, minorité non-voyante

La face cachée de Margo :

(1) Quentin Jacobsen
(2) Margo Roth Spiegelmann
(3) Radar, minorité afro-américaine

Will & Will :

(1) Will Grayson (l’hétéro)
(2) Jane
(3) Tiny Cooper, minorité homosexuelle

Flocons d’amour :

(1) Tobin
(2) Le Duc
(3) JP, minorité asiatique

Finalement, on nous réchauffe le même plat de pâtes, tantôt au pesto, à la bolognaise, puis à la carbonara. Malgré le changement de sauces et les litres qu’on verse sur l’assiette, on garde les mêmes spaghettis réchauffés à l’infini.

L’histoire ne tient pas debout. Sérieusement, qui abandonne sa voiture en plein milieu d’une rue pendant la nuit alors qu’il neige ? Et qui s’amuse à marcher des kilomètres dans le blizzard pour voir des pom-pom girls le jour de noël ? Car, les histoires sont en effet liées et se retrouvent au Starbucks à la fin. C’est bien écrit, c’est du John Green, voilà.

Et enfin la troisième :

J’avais envie d’étrangler Addie. C’est le personnage principal. Elle passe 100 pages à geindre à propos de l’homme qu’elle aime (qu’elle a trompé) parce qu’il ne s’est pas pointé au rendez-vous qu’elle lui a donné (il ne lui avait pas dit oui & elle l’a trompé). Bref, le personnage m’a fait penser à la version pom-pom girl (pour reprendre le cliché précédent) de Jubilé. L’histoire a un peu plus de sens que les deux précédentes et se passe après. On y recroise les anciens personnages, ce qui m’a fait plaisir. Cependant, la tournure de la fin m’a fait un peu penser aux romans de Musso, un genre de tournure improbable et peu logique. Bref.

Et malgré tout ces commentaires négatifs, on aime ! Car oui, j’aime John Green, malgré  les personnages qui sont des clichés à force de ne pas en être, malgré ces mièvreries cachées sous des tonnes de couches d’oignons qui finiront toujours par craquer, John Green me touche à chaque fois. Mais comme je l’ai dit, il n’a qu’une importance infime ici. Les autres histoires aussi m’ont plu, je les ai dévorées, tant elles sont légères. Avec le temps pourri de chez moi, ces nouvelles m’ont réchauffés le coeur. Oui, la fin était mille, voire dix mille fois prévisible, mais après tout, ce roman est un roman de Noël, il déborde de la magie des fêtes de fin d’année. Je le qualifie de ça, de roman de Noël, au même titre que ces films de Noël qu’on nous rabâche chaque année, mais qui sont si heureux et plein de joie. Alors oui, malgré tout, j’ai passé un moment magique.

 

C’est un 15/20 pour moi ^^ Si vous aimez la magie de Noël quel que soit la saison, lisez-le, sinon, ce ne sera pas une grande perte.

Joyeux Noël de Juin 😉

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Jj